jeudi 13 février 2014

Site archéologique de Bulla Regia

Bulla Regia


C'est un des plus sites archéologique en Tunisie, je l'ai visité en 2006 et j'en garde un tres bon souvenir. Si vous voulez voir quelque chose qui n'existe nulle part en Tunisie, c'est bien a Bulla Regia qu'il faut le voir. Le gardien ou des guides locaux assurent la visite et attendent généralement devant les thermes. Inutile de tenter de visiter seul le site: les vestiges sont clos de grilles fermées la plupart du temps à clé.
À première vue, à part les thermes monumentaux, les ruines n’ont pas la grandeur altière d’autres sites, mais ne vous y trompez pas : l’intérêt de la visite se trouve dans les sous-sols des maisons effondrées 

Ancienne capitale d’un petit royaume numide annexé à l’Empire romain, Bulla Regia connut son apogée aux IIe et iiie s. et dut une partie de son nom, Regia, à la présence d’une résidence royale que possédait ici l’un des fils du roi numide Massinissa.
En bordure de route, seules les ruines imposantes des thermes (11e s.), avec leurs voûtes et leurs hauts murs, attirent le regard. Au- delà s’étend un coteau parsemé de pierres au milieu de hautes graminées. En sortant des thermes par l’entrée principale, un sentier part juste en face. Les restes de deux basiliques chrétiennes ont été mis au jour. La plus grande (6es.) conserve quelques colonnes de marbre ainsi que le profond bassin de son baptistère.

Les maisons souterraines. 


Au-delà, le sentier conduit à la maison des Mosaïques, dont l’escalier descend vers une salle centrale qui conserve les restes de mosaïques à torsades, motifs floraux et médaillons.

Au centre du site, un petit tertre offre une vue d’ensemble. Puis, le sentier devient une allée romaine pavée qui contourne d’abord la maison du Paon, puis la maison de la Chasse contiguë. Cette demeure est la plus imposante des maisons souterraines. Toutes ses chambres possèdent des mosaïques qui couvrent même les plates-formes dressées pour les lits. On peut encore visiter la maison de la Pêche, la plus grande et la plus fraîche, et la maison d’Amphitrite aux mosaïques également splendides.

Les monuments publics. 


Le forum, vaste place qui a perdu son dallage, est relativement bien préservé. Le théâtre, où l’on accède par des galeries circulaires à peu près intactes, était construit en terrain plat sur de puissantes voûtes. Il conserve la série inférieure de ses gradins, ainsi que la scène où aboutissent deux escaliers. À l’Ouest des thermes, vous pourrez longer de grandes citernes de 20 m de long, avant d’arriver à une sorte de basilique à trois nefs, peut-être le monument le plus ancien de Bulla Regia (ier s. apr. J.-C.).

Visite des ruines t.l.j. sflun. de8hà 19h en été et de 8h30 à 17h30 en hiver. Entrée payante.




Site archéologique de Bulla Regia

Site archéologique de Bulla Regia

Site archéologique de Bulla Regia

Site archéologique de Bulla Regia

Site archéologique de Bulla Regia

Site archéologique de Bulla Regia

Site archéologique de Bulla Regia

Site archéologique de Bulla Regia

Site archéologique de Bulla Regia

Site archéologique de Bulla Regia


Luxe en sous-sol


Sur ce plateau de la haute Mejerda, torride en été, les notables romains s'étaient fait construire de superbes villas, mais curieusement sur deux niveaux identiquement aménagés, qui comportaient chacun des chambres, des salles de repos, des salles à manger et des puits. On suppose que les propriétaires occupaient le rez-de- chaussée pendant les saisons fraîches et prenaient leurs quartiers d'été au sous- sol. Plusieurs villas ont été dégagées, livrant ainsi dans leur sous-sol extraordinairement préservé leurs belles mosaïques, dont une seule a été expédiée au musée du Bardo, à Tunis. La lumière du jour parvient par un patio central autour duquel les pièces sont réparties.




Site archéologique de Bulla Regia



Vous trouverez ci-joint mon plan pour vous repéré sur le site archéologique. Bonne visite les amis lecteur :-)



Plan site archéologique Bulla Regia




dimanche 1 décembre 2013

Site archéologique de Sidi Khalifa

Site archéologique à Sidi Khelifa


C'est un petit site archéologique que j'ai visité durant l'hiver en 2010. Il se trouve sur la route d'Hammamet vers le village de Sidi Khelifa, a maximum 10 kilometres d'Hammamet. Le site à été decouvert en 2003 et il datent du iie siècle et du 3 eme siècle. Ont peut y voir une arc triomphale qui donne accès au forum bordé de petit locaux commerciaux, d'un nymphée où sortait de l'eau d'une source, d'un temple capitolin, de thermes, etc.

Au sommet de la colline boisée qui surplombe le site se trouvent les parois d'un temple dédié à Vénus et transformé en forteresse à l'époque byzantine. Quand ont est en haut ont a une belle vue sur la mer et l'environnement.
En faite S.Khelifa c'est le nom du village qui se trouve en contrebas. La visite du site durent maximum 1heures. Comme vous pouvez le voir sur les foto, il n'y a rien d'extraordinaire sur le site archéologique. Vous pouvez visité le site un dimanche en donnant un backchich au gardien des lieux. Autrefois le site s'appellais Pheradi Majus sous Antonin ...

plus d'info concernant l'histoire du site: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pheradi_Majus


Histoire du site archéologique



A une douzaine de kilomètres au nord d'Enfîdaville, sur une des collines dominant la plaine qui borde le golfe d'Hammamet s'étend l'Henchir-Sidi-Khalifa qui est généralement identifié avec Aphrodisium. La Direction des Travaux Publics francais et celle des Antiquités ont associé leurs efforts pour dégager les abords de la source qui surgit au milieu de cette vaste ruine. Le nymphée dont les arcades s'élevaient encore au-dessus du sol moderne à peu de distance au sud de la porte monumentale a été entièrement déblayé. Dans la petite cella qui en constitue la partie centrale, a été trouvée, en même temps qu'un torse nu très mutilé, en marbre blanc, la base de la statue de Neptune à laquelle il appartenait ; le texte suivant y est gravé :

NEPTVNO- A V G SACRVM- PRO- S ALVTE- IM P CAEASARIS- ANTONINI- AVG-PII-P-PLIBERORVMQ- EIVS-
M-BARIGBA'fVS- GH VDDIS-F-PHERADITANVS MAIVS- STATVAM- CVM- OSTIIS-
EXHSV MIL-N- SVA PECVNIA FECIT IDEMQ- DEDICAVIT

Ni l'ethnique Pheraditanus Majus, ni le nom de lieu dont il est issu, n'avaient été jusqu'à présent rencontrés sur une inscription ; mais, dans les actes de la Conférence de Carthage de 411 et dans la liste de 484 figurent des évêques Vincentianus et Aurelius dits le premier plebis Feradilanae Majoris, le second Feradimaiensis. Il est assez rare que dans une cité dont il était originaire un donateur ait éprouvé comme Barigbalius le besoin de mentionner son ethnique. Néanmoins comme l'Henchir Sidi-Khalifa portait encore à une époque récente le nom d'Henchir Fradise, il y a lieu, de toute évidence, d'y reconnaître Pheradi Majus.

Comme en témoignent les noms inscrits sur la base de Neptune, Pheradi Majus n'était à l'époque elle fut gravée qu'une simple « civitas ». Soit sous Antonin, soit postérieurement le jus municipii, lui fut concédé et plus tard. Une base récemment découverte semble le prouver, le jus coloniae. Comme Uppenna, Bija, Segermes et Vita, Pheradi Majus appartenait à la Byzacène et n'était de même de son homonyme Pheradi Minus, patrie de l'historien Victor de Vita, dont l'emplacement n'a pas encore été retrouvé.

Le doublet de Pheraditanus Majus, Feradimaiensis, rend très vraisemblable l'existence de la forme « Feradi » : il est du reste généralement admis que les autres noms de ville en ad, Thamugadi, Aradi, Saradi, Tinfadi, par exemple se terminaient en i. Mais sans doute disait-on également Pheradis puisque le vocable moderne est Fradis et aussi Pherada ou Perada. Un évêque de Pheradi Minus est dit Peradami[n)ensis et la base inédite à laquelle il est fait allusion plus haut porte :

COLON (lacune d'environ 16 lettres) DAM» lettres qui pourraient s'interpréter par :
colon[iae ae Phera]dam(aiensium). Les cavaliers de Scipion fuyant de Thapsus vers Utique
prirent et brûlèrent un oppidum Parada qui serait soit Pheradi Minus, soit plutôt notre Pheradi (ou Pherada).

Le site d'Henchir-Sidi-Khalifa répond suffisamment à ces données pour que la plupart de nos prédécesseurs y aient placé Aphrodisium du nom duquel celui de Fradise si long temps porté par la ruine leur paraissait dérivé. Pour notre part nous admettrions volontiers que de Pheradis déformé en Phrodis l'auteur du périple utilisé par l'astronome alexandrin a tiré un Aphrodision ayant la même physio nomie hellénique que les noms Epjjwua axppc,  à la suite desquels il était appelé à figurer. Néanmoins la liste dans laquelle est compris Aphrodisium ne comportant que des localités maritimes, ce ne serait pas la cité même située à vol d'oiseau à plus de sept kilomètres du rivage qui, sous une forme plus ou moins altérée, serait mentionnée, mais une petite rade en dépendant.






Sidi Khelifa

Sidi Khelifa

Sidi Khelifa

Sidi Khelifa

Sidi Khelifa

Sidi Khelifa

Sidi Khelifa

Sidi Khelifa

Sidi Khelifa

Sidi Khelifa


Sidi Khelifa

Sidi Khelifa

Sidi Khelifa

Sidi Khelifa


Sidi Khelifa

Sidi Khelifa

Sidi Khelifa

Sidi Khelifa

Sidi Khelifa



Sidi Khelifa



lundi 4 novembre 2013

Musée national du Bardo en Tunisie

Musée national du Bardo

Les grandes civilisations se sont succédé en Tunisie. Chacune a laissé des vestiges venus remplir des musées variés, agréables. Au musée du Bardo à Tunis, les fastueux salons de l'ancien palais beylical déclinent chronologiquement toute l'histoire du pays.
C'est un musée que j'avais visité en 2010 et je trouvais qui manquait beaucoup de piece archéologique a ce moment la . Au final le musée a été pillé pendant la dictature du général Ben ali en Tunisie. Ont trouve dans le musée beaucoup de piece qui vienne des sites archéologique au centre du pays. Pour avoir une meilleurs compréhension de l'histoire romaine je vous conseillé les sites qui sont plus interessant. J'ai envie de dire que ce musée n'existerais pas sans les sites archéologique auquel ont a pris des pieces pour amusé la galerie ...


Les photo date de 2010 quand j'etait parti visité le musée avec une amie


Vous pouvez cliqué sur les photo, elles sont tres grande, je les ai volontairement réduit pour occupé de l'espace




Musée national du Bardo

Musée national du Bardo


Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo


Musée national du Bardo

Musée national du Bardo


Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo

Musée national du Bardo