dimanche 1 décembre 2013

Site archéologique de Sidi Khalifa

Site archéologique à Sidi Khelifa


C'est un petit site archéologique que j'ai visité durant l'hiver en 2010. Il se trouve sur la route d'Hammamet vers le village de Sidi Khelifa, a maximum 10 kilometres d'Hammamet. Le site à été decouvert en 2003 et il datent du iie siècle et du 3 eme siècle. Ont peut y voir une arc triomphale qui donne accès au forum bordé de petit locaux commerciaux, d'un nymphée où sortait de l'eau d'une source, d'un temple capitolin, de thermes, etc.

Au sommet de la colline boisée qui surplombe le site se trouvent les parois d'un temple dédié à Vénus et transformé en forteresse à l'époque byzantine. Quand ont est en haut ont a une belle vue sur la mer et l'environnement.
En faite S.Khelifa c'est le nom du village qui se trouve en contrebas. La visite du site durent maximum 1heures. Comme vous pouvez le voir sur les foto, il n'y a rien d'extraordinaire sur le site archéologique. Vous pouvez visité le site un dimanche en donnant un backchich au gardien des lieux. Autrefois le site s'appellais Pheradi Majus sous Antonin ...

plus d'info concernant l'histoire du site: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pheradi_Majus


Histoire du site archéologique



A une douzaine de kilomètres au nord d'Enfîdaville, sur une des collines dominant la plaine qui borde le golfe d'Hammamet s'étend l'Henchir-Sidi-Khalifa qui est généralement identifié avec Aphrodisium. La Direction des Travaux Publics francais et celle des Antiquités ont associé leurs efforts pour dégager les abords de la source qui surgit au milieu de cette vaste ruine. Le nymphée dont les arcades s'élevaient encore au-dessus du sol moderne à peu de distance au sud de la porte monumentale a été entièrement déblayé. Dans la petite cella qui en constitue la partie centrale, a été trouvée, en même temps qu'un torse nu très mutilé, en marbre blanc, la base de la statue de Neptune à laquelle il appartenait ; le texte suivant y est gravé :

NEPTVNO- A V G SACRVM- PRO- S ALVTE- IM P CAEASARIS- ANTONINI- AVG-PII-P-PLIBERORVMQ- EIVS-
M-BARIGBA'fVS- GH VDDIS-F-PHERADITANVS MAIVS- STATVAM- CVM- OSTIIS-
EXHSV MIL-N- SVA PECVNIA FECIT IDEMQ- DEDICAVIT

Ni l'ethnique Pheraditanus Majus, ni le nom de lieu dont il est issu, n'avaient été jusqu'à présent rencontrés sur une inscription ; mais, dans les actes de la Conférence de Carthage de 411 et dans la liste de 484 figurent des évêques Vincentianus et Aurelius dits le premier plebis Feradilanae Majoris, le second Feradimaiensis. Il est assez rare que dans une cité dont il était originaire un donateur ait éprouvé comme Barigbalius le besoin de mentionner son ethnique. Néanmoins comme l'Henchir Sidi-Khalifa portait encore à une époque récente le nom d'Henchir Fradise, il y a lieu, de toute évidence, d'y reconnaître Pheradi Majus.

Comme en témoignent les noms inscrits sur la base de Neptune, Pheradi Majus n'était à l'époque elle fut gravée qu'une simple « civitas ». Soit sous Antonin, soit postérieurement le jus municipii, lui fut concédé et plus tard. Une base récemment découverte semble le prouver, le jus coloniae. Comme Uppenna, Bija, Segermes et Vita, Pheradi Majus appartenait à la Byzacène et n'était de même de son homonyme Pheradi Minus, patrie de l'historien Victor de Vita, dont l'emplacement n'a pas encore été retrouvé.

Le doublet de Pheraditanus Majus, Feradimaiensis, rend très vraisemblable l'existence de la forme « Feradi » : il est du reste généralement admis que les autres noms de ville en ad, Thamugadi, Aradi, Saradi, Tinfadi, par exemple se terminaient en i. Mais sans doute disait-on également Pheradis puisque le vocable moderne est Fradis et aussi Pherada ou Perada. Un évêque de Pheradi Minus est dit Peradami[n)ensis et la base inédite à laquelle il est fait allusion plus haut porte :

COLON (lacune d'environ 16 lettres) DAM» lettres qui pourraient s'interpréter par :
colon[iae ae Phera]dam(aiensium). Les cavaliers de Scipion fuyant de Thapsus vers Utique
prirent et brûlèrent un oppidum Parada qui serait soit Pheradi Minus, soit plutôt notre Pheradi (ou Pherada).

Le site d'Henchir-Sidi-Khalifa répond suffisamment à ces données pour que la plupart de nos prédécesseurs y aient placé Aphrodisium du nom duquel celui de Fradise si long temps porté par la ruine leur paraissait dérivé. Pour notre part nous admettrions volontiers que de Pheradis déformé en Phrodis l'auteur du périple utilisé par l'astronome alexandrin a tiré un Aphrodision ayant la même physio nomie hellénique que les noms Epjjwua axppc,  à la suite desquels il était appelé à figurer. Néanmoins la liste dans laquelle est compris Aphrodisium ne comportant que des localités maritimes, ce ne serait pas la cité même située à vol d'oiseau à plus de sept kilomètres du rivage qui, sous une forme plus ou moins altérée, serait mentionnée, mais une petite rade en dépendant.






Sidi Khelifa

Sidi Khelifa

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Sidi Khelifa

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